Etape 1 – Lister le matériel dont je vais avoir besoin !
- Deux grandes casseroles d’environ 2 à 3 litres
- Une grande cuillère à écumer ou bien un écumoire
- Du malt, du houblon et de la levure (retrouvez les meilleures adresses en fin d’article)
Etape 2 – Les matières premières
C’est très simple, pour faire de la bière, il faut des céréales maltés, du houblon, de la levure et de l’eau. Pour un processus réalisé à la maison, il faut régulièrement ajouter un petit peu de sucre ou de miel (je reviendrai un peu plus loin dans l’article sur ces différents ingrédients pour approfondir un peu vos connaissances en la matière).
Etape 3 – Désinfecter
Une hygiène parfaite est essentielle pour éviter le développement de bactéries nocives durant le processus de fermentation (mais aussi, pour laisser les bonnes bactéries faire leur travail). Il m’a donc fallu faire un grand coup de nettoyage sur tout le matériel. Comment ai-je procédé ? Eh bien… J’ai frotté ! Oui, mais pas que… Il existe énormément de sites, dont certains à conseiller (je vous laisse les liens en fin d’articles), sur lesquels vous trouverez l’essentiel pour désinfecter, mais aussi de grandes variétés de houblon, malt, etc…
Etape 4 – L’empâtage
En gros, cette étape consiste à faire infuser les céréales dans de l’eau chaude. La partie la plus délicate étant de surveiller pendant toute cette opération la température de “La trempe” (à ne pas confondre avec la trempette… Pour les fans de Roger Rabbit).
Effectivement, pendant une heure, le mélange doit être maintenu entre 63° et 68°, puis il faut augmenter la température jusqu’à 77° (technique de base et simple, il existe une technique plus précise mais un peu plus compliqué qui consiste à procéder par palier).
Etape 5 – La Filtration
Pour obtenir (enfin) le mélange qui deviendra de la bière, il va falloir filtrer le liquide dans lequel les céréales ont infusé (la trempe), puis rincer les céréales égouttées avec de l’eau chaude afin de recueillir le maximum de composants et de compléter le mélange filtré. Le mélange final obtenu s’appelle le moût.
Etape 6 – L’ébullition et l’ajout du houblon
Le moût obtenu précédemment va maintenant bouillir pendant une heure. Pour quoi faire, me direz vous ? Cela permet de le stériliser, de le concentrer et d’éliminer certaines molécules comme des protéines qui rendent la bière trouble. C’est lors de l’ébullition que l’on ajoute le houblon, en plusieurs fois. La cuisson du houblon permet d’en extraire les saveurs et les arômes.
Etape 7 – Le refroidissement et le transfert
Après l’ébullition, il faut refroidir le moût rapidement. En effet, l’introduction de la levure ne peut se faire que si le moût (attention à ne pas le bourrer hihi) est redescendu en dessous de 21°. Il vaut mieux que le refroidissement s’effectue le plus vite possible pour éviter la formation de bactéries.
Etape 8 – La première fermentation
Ensuite, il s’agit de rajouter la levure directement dans la bonbonne. Avec la levure, la fermentation va rapidement commencer. C’est pendant les premiers jours qu’elle est la plus forte et la plus spectaculaire. (La bonbonne peut même déborder si vous l’avez trop remplie…) Puis il faut fermer la bonbonne avec le bouchon percé et ajouter le barboteur rempli d’eau pour laisser le CO² s’échapper sans laisser entrer les bactéries de l’air. Au bout de 2 à 3 jours, les levures se calment, il faut maintenant laisser la bonbonne dans une pièce sans lumière pendant 2 semaines. La levure va alors se déposer au fond de la bonbonne.
Etape 9 – L’embouteillage
Maintenant que la bière a fermenté, il s’agit de la mettre en bouteille. Il va falloir ajouter du sucre, du miel ou de l’extrait de malt pour rendre la bière mousseuse puis procéder au soutirage (faire passer la bière sans la levure à l’aide du tuyau fourni.
IL EST IMPORTANT DE TOUJOURS TOUT DÉSINFECTER POUR ÉVITER LES BACTÉRIES.
PS: Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas si compliqué que ça en a l’air et de plus la notice est bien plus précise que je ne le suis…